France

«Pitié, aidez-moi à rentrer»: la djihadiste française condamnée en Irak implore le rapatriement

Face à la perspective de passer de longues années dans les prisons irakiennes, ainsi qu'à la peur de se voir séparée de sa fille, Djamila Boutoutao, djihadiste française condamnée par la Cour pénale de Bagdad, a lancé un appel désespéré à l'aide.

Au cours d'un bref entretien accordé au Parisien, la djihadiste française Djamila Boutoutao, condamnée par la Cour pénale de Bagdad à perpétuité selon l'AFP – 20 ans selon le quotidien – a imploré de l'aide pour ne pas purger sa peine dans les geôles irakiennes.

Pitié, aidez-moi à rentrer. C’est la seule chose que je demande. Je n’en peux plus !

«Pitié, aidez-moi à rentrer. C’est la seule chose que je demande. Je n’en peux plus !», a-t-elle déclaré dans des propos rapportés par Le Parisien. Comme lors de son procès, la jeune femme qui a été condamnée pour son appartenance à l'Etat islamique a clamé son innocence, se disant victime de son mari : «Je suis une victime. Je le crie haut et fort. J’ai même été battue par mon mari car je ne voulais pas le suivre.»

Une requête que Djamila Boutoutao justifie auprès du quotidien par la peur de se voir séparée de sa fille, mais aussi, comme elle l'avait confié quelques jours auparavant au consul de France, par la précarité de ses conditions de détention.

A l'heure actuelle, et malgré les propos du chef de file de La République en marche (LREM) Christophe Castaner, la France n'a pas mis en place de politique de rapatriement de ses ressortissants partis faire le djihad en Syrie et en Irak.

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