Les automobilistes toulousains ont eu la surprise de découvrir, à certaines entrées de la ville rose, de faux panneaux routiers arborant l'inscription «djihadistes» rayée d'un trait diagonal rouge, en fin de semaine dernière, selon La Dépêche du Midi du 27 mars. Une action de militants de la section locale de Génération identitaire, qui souhaitent que le maire de Toulouse s'oppose au retour dans la ville de djihadistes partis combattre avec Daesh dans la zone irako-syrienne.
«Il y en avait notamment un vendredi [23 mars] devant la caserne des pompiers de Ramonville au pied des panneaux classiques indiquant le passage de Toulouse à Ramonville», ont confirmé les gendarmes au quotidien régional. «Ces panneaux ont été découverts les 22 et 23 mars, installés au niveau des sorties Borderouge, Montaudran et Les Minimes sur l'A61 et l'A62. Trois autres panneaux du même type ont également été retrouvés à l'entrée des communes de Balma et de Ramonville-Saint-Agne, situées en proche banlieue toulousaine», a en outre confié au Point une source proche de l'enquête menée par les autorités sur cette affaire.
Une enquête ouverte par la sûreté départementale
Ce coup d'éclat de militants de la section toulousaine de Génération identitaire a été revendiqué sur sa page Facebook, le 22 mars.
«Par cette action, Génération identitaire Toulouse continue de lancer l’alerte quant aux retours de djihadistes sur notre territoire. Puisque Monsieur le maire, Jean-Luc Moudenc, refuse de s’opposer à ces retours dans notre ville, il appartient donc aux citoyens de faire entendre cet avertissement : les djihadistes ne sont pas les bienvenus à Toulouse !», ont-ils posté.
Une enquête a été ouverte par la sûreté départementale de Haute-Garonne.
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