France

Champigny : Macron promet de punir les responsables du lynchage, Alliance veut des peines planchers

Après l'apparition d'une vidéo violente sur le web montrant des jeunes tabasser au sol une policière à Champigny-sur-Marne le soir du Nouvel An, Emmanuel Macron a promis sur Twitter que les coupables seraient retrouvés et punis.

Une vidéo devenue virale sur internet montrant des jeunes se livrer à des dégradations le soir de la Saint-Sylvestre à Champigny-sur-Marne et frapper au sol un agent de police a suscité des réactions outrées de la classe politique, le 1er janvier.

Le président de la République, Emmanuel Macron, a réagi sur Twitter : «Les coupables du lynchage lâche et criminel des policiers faisant leur devoir une nuit de 31 décembre seront retrouvés et punis. Force restera à la loi. Honneur à la police et soutien total à tous les agents bassement agressés.»

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Pour Collomb, les festivités se sont «globalement bien passées»

Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, a évoqué des «actes inqualifiables» et déclaré s'être entretenu avec les policiers agressés.

Plus tard dans la journée du 1er janvier, le ministre de l'Intérieur a cependant tenu à présenter un bilan positif de la soirée du Nouvel An et a estimé dans une déclaration citée par l'AFP que malgré l'agression de Champigny, les festivités «se sont bien passées» en France.

«Je regrette que des incidents comme ceux d'hier puissent se passer mais dans l'ensemble les gens ont pu jouir de la nuit de la Saint Sylvestre de manière pacifiée», a-t-il ajouté.

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Condamnation unanime

Le numéro 2 du syndicat de policiers Alliance, Frédéric Lagache, a réagi auprès de l'AFP : «Promettre comme l'a dit le président de la République de retrouver les agresseurs est une bonne chose mais ce n'est pas suffisant. Il faut des sanctions exemplaires. Nous demandons le retour aux peines planchers pour les auteurs d'agressions physiques ou verbales à l'encontre des policiers.»

Du côté de l'opposition, les réactions ont été nombreuses. Le président des Patriotes Florian Philippot a tenu à affirmer son «soutien total aux policiers lynchés».

L'eurodéputée des Patriotes, Sophie Montel, a déploré le manque d'ordre dans «les banlieues ensauvagées».

La présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, a publié un communiqué sur Twitter et évoqué «l'urgence d'une réforme».

Le maire FN de Fréjus, David Rachline, a eu des propos ironiques sur la communication du gouvernement après la Saint-Sylvestre.

Les élus du groupe Les Républicains avaient appelé le gouvernement à réagir avant les annonces d'Emmanuel Macron et du ministre de l'Intérieur. 

Eric Ciotti avait ainsi lancé sur Twitter : «Va-t-on entendre Gérard Collomb dénoncer cette agression immonde ?»

Christian Estrosi s'est dit «révolté».

Le maire UDI de Cébazat dans le Puy-de-Dôme, Flavien Neuvy, a également semblé faire allusion à un manque de réaction de la part du ministère de l'Intérieur.

L'ancien Premier ministre de François Hollande, Manuel Valls, a pour sa part dénoncé «un nouvel acte de cette violence insupportable contre nos forces de l’ordre».

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