La stèle qui surplombe la tombe d'Abel Chennouf, le militaire tué le 15 mars 2012 par Mohammed Merah, a été profanée, comme a pu le constater le 7 décembre Albert Chennouf-Meyer, le père du jeune homme. Ce dernier a expliqué qu'une partie de la photographie de son fils, intégrée à la stèle, avait été arrachée.
Albert Chennouf-Meyer, qui s'est déclaré selon LCI «sous le choc, triste et en colère», a immédiatement alerté la mairie de la ville, qui a déposé plainte. «Le père d'Abel Chennouf a avisé la gendarmerie, mais c'est le maire de Manduel qui a déposé plainte à la brigade de gendarmerie de Marguerittes», a ainsi confirmé le lieutenant-colonel Sébastien Baudoux auprès de l'AFP, précisant que des gendarmes s'étaient rendus sur place pour procéder aux constatations.
Parmi la classe politique, le député Les Républicains (LR) Eric Ciotti a dénoncé une profanation «abjecte» sur Twitter.
Abel Chennouf, militaire du 17e régiment du génie parachutiste de Montauban, est l'un des quatre soldats qui avaient été visés par les tirs de Mohammed Merah, en mars 2012.