France

#NoRussiaNoGames : sur internet, Gérard Depardieu s'affiche contre la suspension de la Russie des JO

Avant que le CIO ne décide de suspendre la participation de la Russie aux Jeux olympiques d'Hiver de 2018 en Corée du Sud, l'acteur français a rejoint une mobilisation sur les réseaux sociaux en faveur de la participation des athlètes russes.

«Pas de Russie, pas de Jeux» : c'est porteur du slogan #NoRussiaNoGames que Gérard Depardieu s'est fait photographier sur une image publiée sur son compte Facebook le 5 décembre, quelques instants avant que le Comité international olympique (CIO) ne tranche quant à la participation de la Russie aux Jeux olympiques (JO) d'hiver 2018 de Pyeongchang, en Corée du Sud.

Alors que pour la première fois dans l'histoire de l'olympisme, le CIO a décidé de suspendre la Russie des JO, permettant toutefois à ses athlètes qui satisfont aux exigences de la lutte contre le dopage de se présenter sous drapeau neutre, le célèbre acteur français (qui possède également la nationalité russe) a décidé de prendre position sur ce dossier.

Lire aussi : «Tu l'aimes, lui ?» : Gérard Depardieu apprend le russe

Sur Twitter, de nombreux internautes ont soutenu les athlètes russes qui attendaient, depuis plusieurs jours, de connaître la décision du CIO.

Outre les messages de citoyens russes, des internautes du monde entier se sont joints à la mobilisation, réclamant notamment de «séparer la politique et le sport».

«Tous les athlètes russes propres méritent de participer aux Jeux olympiques ! Vous détruisez leurs vies sportives !», s'est émue une internaute.

La télévision publique russe a fait savoir qu'elle boycotterait les JO 2018 en ne les retransmettant pas, la Russie, en tant que pays, en ayant été bannie.

La décision du CIO survient alors que la Russie est accusée d'avoir mis en place un système de dopage d'Etat, sur la base des conclusions du controversé rapport de Richard McLaren publié en juillet 2016. Moscou a reconnu que des sportifs avaient pu contrevenir aux règles en matière de dopage, mais a toujours démenti l'existence d'un système de dopage institutionnalisé couvert par les autorités.

Lire aussi : Ni drapeau, ni hymne : le CIO autorise les athlètes russes à participer aux JO 2018 de façon neutre