Dans un entretien au journal Le Monde le 31 octobre, Jean Messiha, conseiller de la présidente du Front national Marine Le Pen, n'a pas hésité à régler ses comptes avec l'ancien numéro 2 du parti frontiste.
Evoquant la personnalité de Sébastien Chenu, porte-parole du FN et militant des droits LGBT, Jean Messiha a déclaré au quotidien : «Il ne fait pas de son homosexualité un communautarisme, j'apprécie cela.» Le conseiller de Marine Le Pen en a alors profité pour glisser une pique à l'ancien vice-président du Front national, assurant : «Vous ne travailliez pas avec Philippot si vous n’étiez pas homo.»
Devenu président du mouvement Les Patriotes après son départ du FN, Florian Philippot n'a pas tardé à réagir, en tweetant : «Ce parti suit vraiment une très sale pente. Heureux de l’avoir quitté.»
L'ancien numéro deux du Front national a été défendu par ses partisans, comme la vice-présidente des Patriotes Sophie Montel, qui a ironisé : «La vieille hétéro que je suis reste pantoise devant les délires de Jean Messiha.»
«"Honnête père de famille", je travaille très bien avec Florian Philippot depuis six ans pour la France» a pour sa part ajouté le conseiller régional d'Ile-de-France des Patriotes Bernard Dutheil.
Jean Messiha a lui aussi été défendu par ses partisans sur Twitter, qui ont déploré que ses propos lui aient valu d'être accusé d'homophobie.
«Les hommes libres s'exposent plus que d'autres à la censure des bien-pensants : Jean Messiha en fait l'expérience ce jour... merci à lui !», a quant à lui estimé Sébastien Chenu.