Amine A., l'un des trois suspects mis en examen le 6 octobre après la découverte de bonbonnes de gaz dans un immeuble du XVIe arrondissement de Paris, se ferait surnommer «le gendarme», selon une information de BFMTV. S'il n'a jamais porté l'uniforme, il aurait voulu passer le concours sans y parvenir, toujours d'après la chaîne d'information en continu.
Fiché S, sa demande a été rejetée
Fiché S et connu pour avoir entretenu des liens avec l'organisation islamiste Forsane Alizza, l'individu aurait déposé un dossier de candidature pour faire partie de la gendarmerie en 2009, mais sa demande aurait été rejetée.
Amine A., son cousin Sami B. et Aymen B. ont été écroués le 1er octobre et mis en examen le 6 pour tentative d'assassinat en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste.
Le pire évité, mais de peu
C'est une empreinte digitale relevée sur l'une des quatre bonbonnes retrouvées dans l'immeuble sis rue Chanez, dans le XVIe arrondissement de Paris, qui a permis de confondre les suspects.
Dans la nuit du 29 au 30 septembre, un habitant de l'immeuble en question, avait donné l'alerte après avoir trouvé quatre bonbonnes de gaz copieusement arrosées d'essence. Pour des raisons qui n'ont pas été communiquées, le dispositif de mise à feu à distance n'avait pas fonctionné malgré plusieurs tentatives.
Le 6 octobre, le procureur de la République de Paris, François Molins, était revenu sur l'affaire, soulignant : «Les conséquences humaines et matérielles auraient pu être dramatiques, sans que l'on sache à ce stade les raisons pour lesquelles cet immeuble a pu être pris pour cible.»