France

«IVe Reich»: un élu communiste compare l'Union européenne à l'Etat nazi... puis présente ses excuses

L'adjoint au maire de Saint-Denis Bally Bagayoko, a présenté ses excuses après avoir généré une petite polémique, en publiant une image mêlant symbolique nazie aux et drapeau de l'Union européenne pour saluer une proposition des députés LFI.

Afin de saluer la proposition des députés de La France insoumise (par ailleurs soutenue par le Front national), de remplacer les drapeaux de l'Union européenne de l'Assemblée nationale par des drapeaux de l'ONU, le maire-adjoint communiste de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Bally Bagayoko, a occasionné quelques réactions d'indignation en faisant l'amalgame entre l'organisation européenne et l'empire nazi.

Qualifiant l'Union européenne (UE) de «IVe Reich européen» (en faisant le parallèle avec le IIIe Reich d'Adolf Hitler), l'élu s'est félicité de cette proposition, qu'il a qualifiée d'«acte symbolique mais chargé d'une histoire forte qui vise à défendre la souveraineté d'un peuple», le tout accompagné d'un visuel présentant un drapeau étoilé de l'UE surmonté d'un aigle nazi.

Marche arrière, explications... et finalement excuses 

Rapidement questionné par des internautes sur cette comparaison douteuse, l'adjoint au maire, élu en 2014 et qui a personnellement apporté son soutien à Jean-Luc Mélenchon pendant la campagne présidentielle, a fini par retirer le visuel puis par tenter d'expliquer sa métaphore audacieuse. «La photo [...] est peut être pas illustratrice de ma pensée profonde», a-t-il concédé.

Des arguments qui semble-t-il n'ont pas convaincu tous les internautes, l'élu s'étant par la suite confondu en excuses sur Twitter. «Visiblement mon post a été mal compris et a choqué. Aussi je présente toutes mes excuses», a fait savoir l'édile, copiant-collant ce message sous les publications de certains de ses détracteurs.

Certains internautes indignés ont tout de même demandé des explications au maire communiste de la ville de Saint-Denis, sans que celui-ci ne réponde pour l'instant à leur sollicitations. 

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