Les deux suspects interpellés après la découverte d'explosifs en cours de fabrication dans un appartement situé à Villejuif, lors d'une perquisition le 6 septembre, voulaient commettre un attentat. C'est ce qu'a annoncé le procureur de Paris, François Molins, lors d'une conférence de presse, le 10 septembre.
«Leur projet était la confection d'une bombe pour commettre un attentat [...] Aucun projet n'était établi à ce stade même si l'un d'entre eux a admis qu'ils avaient pensé à s'attaquer à des militaires de l'opération Sentinelle», a-t-il fait savoir.
Dans le laboratoire clandestin découvert par les forces de l'ordre, cent grammes de TATP prêt à l'emploi avaient été retrouvés, ainsi que des bonbonnes de gaz et du fil électrique.
Le lendemain, le 7 septembre, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb avait évoqué des liens entre les deux suspects et «des zones étrangères [...] le théâtre irako-syrien». Un troisième homme avait été placé en garde-à-vue dans le cadre de cette affaire.