France

Six jours après l'agression présumée de Boris Faure, le député M'jid El Guerrab démissionne de LREM

Mis en examen pour agression avec arme, le député M'jid El Guerrab était convoqué devant le conseil d'administration du parti d'Emmanuel Macron, qui a accepté sa démission, soulignant l'«extrême gravité» des faits.

Six jours après l'agression présumée à coups de casque du responsable socialiste Boris Faure, le 30 août 2017, M'jid El Guerrab a présenté sa démission de La République en marche (LREM) lors de sa convocation par le conseil d'administration du parti ce 5 septembre.

«Eu égard à l’extrême gravité des faits et indépendamment de la procédure judiciaire en cours, La République en marche a accepté cette démission», a fait savoir le parti dans un communiqué cité par l'AFP. Et d'ajouter que LREM avait ainsi mis un terme à la procédure de sanction engagée qui aurait conduit à son exclusion du mouvement. «Etre adhérent de La République en marche, c’est être attaché aux valeurs de progrès, à l’exemplarité, au respect d’autrui et, évidemment, au refus de la violence», explique encore le texte.

Soupçonné d'avoir violemment frappé à coups de casque Boris Faure, premier secrétaire de la fédération des Français de l'étranger du Parti socialiste, le député LREM M'jid El Guerrab avait été présenté le 2 septembre à un juge d'instruction. Ce dernier avait alors décidé de le mettre en examen pour «violences volontaires avec arme» ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours. M'jid El Guerrab reste toutefois député.

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