«Une loi existe mais nous nous sommes aperçus avec mon collègue Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, qu'il n'y a pas de dispositif qui permette actuellement de prélever directement les amendes et de les réinjecter dans le budget de l'Etat», a expliqué Marlène Schiappa invitée de l'émission Tout est politique.
«Donc nous sommes en train de construire ce dispositif pour aller directement prélever les amendes», a-t-elle ajouté, interrogée sur les sanctions possibles d'un plan sur l'égalité femmes-hommes en trois temps – «prévention», «action», «répression» – qu'elle souhaite mettre en place.
Elle a également déclaré avoir signé cet été avec le Défenseur des droits Jacques Toubon une convention permettant de multiplier les contrôles aléatoires auprès des entreprises mais aussi d'informer plus sur les droits des femmes au travail.
Le secrétaire d'Etat a annoncé par ailleurs qu'elle organiserait, le 12 septembre, une formation pour les dix entreprises du baromètre annuel Ethics and Boards (qui mesure l'égalité professionnelle) «qui respectent le moins la féminisation des entreprises et l'égalité professionnelle».
Concernant les ordonnances sur la réforme du Code du travail, Marlène Schiappa a assuré que la protection des femmes au travail était maintenue comme toutes les négociations qui concernent la parité professionnelle et salariale qui sont maintenues au niveau et échapperont au cadre élargi des possibles accords d'entreprise.
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