Le 23 août 2017, le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot s'est dit opposé à la remise en cause de la concession de la plage de La Baule (Loire-Atlantique) à Veolia, en raison notamment des pénalités financières que cela impliquerait.
Or, en consultant le site de la Fondation pour la nature et l'homme (ex-Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme), créée précisément par l'ancien animateur et producteur télévisé, il apparaît que le géant français de la gestion de l'eau et des déchets figure parmi les mécènes. De quoi jeter un doute sur l'impartialité de la décision du ministre.
Nicolas Hulot justifie toutefois le maintien de Veolia en mettant en avant les pénalités dont l'Etat devrait s'acquitter envers la multinationale si le contrat devait être rompu par la municipalité.
La multinationale française (jadis Compagnie générale des eaux) a en effet obtenu la gestion de la plus grande plage d'Europe en décembre 2016 et ce pour 12 ans.
Résultat, le montant total demandé par la multinationale pour 35 sous-concessions louées à des restaurateurs ou exploitants de clubs de jeux ou sportifs. Selon ces derniers, cités par 20 Minutes Nantes, le montant demandé par Veolia devrait plus que doubler dans les quatre années à venir, passant de 380 000 euros à 805 000 euros. Quoi qu'on en dise, la gestion privée de l'environnement, envisagé comme une marchandise, a un prix.