Emmanuel Macron a adressé mercredi 9 août sur Twitter ses «félicitations aux forces de l'ordre qui ont appréhendé l'auteur de l'attaque» perpétrée dans la matinée contre des militaires de l'opération Sentinelle à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
Le chef de l'Etat a également apporté son soutien aux militaires attaqués dans le cadre de leur mission de protection, assurant que les blessés étaient «entre les meilleures mains».
«La vigilance reste un devoir de tous les instants», a ajouté le président Macron.
12 heures 40 minutes pour réagir
Six soldats du 35e régiment d'infanterie de Belfort ont été blessés mercredi 9 août vers 8h, dont trois grièvement, à Levallois-Perret lorsqu'une voiture a foncé sur eux, avant que son conducteur ne prenne la fuite. Il a été interpellé quelques heures plus tard sur l'A16.
Depuis, les messages de soutien aux militaires se sont multipliés, notamment sur les réseaux sociaux, où la classe politique leur a manifesté sa solidarité de manière unanime. Plusieurs internautes ont toutefois remarqué que, l’Elysée était resté muet tout au long de la journée.
Alors que les ministres de l'Intérieur et de la Défense, Gérard Collomb et Florence Parly, se sont rendus au chevet des soldats blessés à l’hôpital d’instruction des armées Bégin, à Saint-Mandé, certains internautes se demandent pourquoi le président, pourtant chef des Armées, ne s'y est pas rendu lui aussi.
En publiant sur son compte Twitter un message de soutien aux militaires, le président Emmanuel Macron a donc mis 12 heures et 40 minutes pour leur adresser son soutien, ce qui lui a valu de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux.