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La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie le 9 août de l'enquête sur les militaires renversés à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) par une voiture qui a pris la fuite, selon l'institution.
L'enquête, ordonnée pour «tentatives d'assassinats sur personnes dépositaires de l'autorité publique en lien avec une entreprise terroriste», a été confiée à la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ), à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), d'après le parquet.
Le 9 août vers 8h, un véhicule a foncé sur un groupe de militaires qui prenait son service à proximité de la mairie de Levallois-Perret. Six soldats ont été blessés, dont deux grièvement, sans que leur pronostic vital ne soit engagé.
Lors de son point de presse hebdomadaire, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a déclaré que «tous les moyens [étaient] mis en oeuvre pour neutraliser, celui, celle, ceux qui pourraient être responsables de ce qui s'est passé».
L'incident a provoqué l'indignation de la classe politique, tous bords confondus, qui a adressé son soutien aux soldats.