Rétropédalage ou nuance ? L'Elysée n'a pas jugé possible dans l'immédiat la mise en place des hotspots annoncée par Emmanuel Macron ce 27 juilllet 2017. «Dès fin août, nous aurons une mission de l'Ofpra [Office français de protection des réfugiés et apatrides] pour voir comment il est possible de mettre ça en place», a précisé la présidence, citée par l'AFP. Pour l'heure, l'installation de tels centres de tri des candidats à l'exil ne semble donc pas possible en Libye, en raison du chaos qui règne dans le pays.
La zone géographique envisagée pour l'installation future de tels hotspots serait, pour l'instant, celle à cheval entre le sud libyen (désertique), le nord-est du Niger et le nord du Tchad. «L'important est d'assurer la sécurité des gens qui y travailleront et des migrants», a encore précisé l’Elysée, évoquant la nécessité de sécuriser cette zone.
En visite dans un centre d'hébergement d'Orléans ce 27 juillet au matin, le président de la République avait d'abord déclaré devant des familles de réfugiés et des journalistes qu'il comptait créer «dès cet été en Libye des hotspots» pour examiner les candidatures à l'asile, citant aussi le Niger et le Tchad. «On va essayer de le faire avec l'Europe, mais nous, la France, on le fera», avait-t-il martelé.
Lire aussi : Libye : après Sarkozy et Hollande, Macron propose ses bons offices