«Je n'envisage pas le départ du général Pierre de Villiers. Son départ n'est pas d'actualité. Il y a plein de choses à faire, il y a la revue stratégique, la loi de programmation militaire avec un effort assez important qu'a reconfirmé le président de la République [le 13 juillet]», a déclaré Jean-Jacques Bridey devant la presse.
Jean-Jacques Bridey, ex-socialiste, a aussi affirmé qu'il regrettait le choix d'imposer 850 millions d'euros d'économies au ministère de la Défense en 2017.
«J'ai conseillé Emmanuel Macron sur la trajectoire des 2%», a rappelé le député du Val-de-Marne, concernant l'engagement du candidat durant la campagne présidentielle sur l'augmentation du budget de la Défense.
«On savait que le budget 2017 était délicat puisqu'il n y a pas eu d'actualisation de la loi de programmation [militaire] en 2016. Il aurait fallu en faire une après la décision de François Hollande de l'arrêt de la déflation des effectifs et les quelques primes indemnitaires [au personnel]», a-t-il souligné.
Plusieurs personnalités politiques, de Jean-Luc Mélenchon à Florian Philippot en passant par les ténors de la droite ainsi qu'un député socialiste, ont dénoncé le traitement réservé au chef d'état-major des armées par le président de la République.
Lire aussi : Emmanuel Macron envisage le départ du général Pierre de Villiers