Le président Emmanuel Macron a affirmé le 17 juillet devant la Conférence nationale des territoires, au Sénat, qu'il fallait engager une «réduction du nombre des élus locaux», comme il avait précédemment décidé d'«engager une réduction du nombre de parlementaires». «Nos concitoyens ne comprendraient pas ce traitement différencié», a ajouté le chef de l'Etat.
Au cours de la campagne présidentielle, puis le 3 juillet devant le Parlement réuni en congrès à Versailles, Emmanuel Macron a promis une réduction d'un tiers du nombre des parlementaires dans chacune des deux chambres.
«Méconnaissance de la proximité»
Cette proposition de chef de l'Etat est «démagogique» selon le sénateur (Les Républicains) LR de Vendée Bruno Retailleau, qui rappelle que la plupart des élus locaux sont bénévoles.
Un point de vue partagé par le maire de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) de Cébazat Flavien Neuvy, qui ironise d'ailleurs sur les économies générés par une telle mesure.
Pour le sénateur de la Côte d'Or Alain Houpet (LR), il s'agit ni plus ni moins que d'une «méconnaissance de la proximité».
Le Conseiller régional du Front national (FN) dans l'Yonne Julien Odoul regrette pour sa part que rien ne soit fait concernant «les strates et couches inutiles dans le mille-feuille territorial».