France

Le «Front social» manifeste contre Emmanuel Macron et Donald Trump à Paris (IMAGES)

Réunis à la fois contre l'«été meurtrier» d'Emmanuel Macron et l'«épouvantable président des USA», des manifestants ont battu le pavé à Paris à l'appel du «Front social», porté par plusieurs organisations et groupuscules d'extrême-gauche.

Le «Front social», constitué de groupes d'extrême-gauche, a appelé à manifester le 14 juillet dans les rues de Paris afin de dénoncer le caractère guerrier et militaire, selon eux, de la rencontre entre Emmanuel Macron et Donald Trump.

A 14h aux environs de la place de Clichy, des camions de CRS quadrillaient déjà la zone.

Sur place, le correspondant de RT France a constaté une mobilisation assez faible avec environ 500 personnes rassemblées sur la place du nord de la capitale.

Des Américains étaient présents au rassemblement, comme l'a constaté notre correspondant. «Je suis en vacances, mais mes idéaux m'ont suivie même pendant mes vacances. Je trouve mon président tout simplement dégoûtant. Il ne représente en rien les Américains et je voulais profiter de ma chance d'être là pour montrer aux Français que les Américains ne le soutiennent pas et feront tout leur possible pour le faire partir», a confié cette manifestante à RT France.

De nombreux slogans et pancartes étaient écrits en anglais, comme ici une citation de l'écrivain américain James Baldwin : «L'Amérique est le dernier pays blanc que le monde verra.»

Interrogée lors de la diffusion en direct d'une vidéo sur la page Facebook de RT France, une autre manifestante américaine a confié à notre correspondant : «Poutine contrôle tout», faisant référence aux accusations d'ingérence de la Russie dans l'élection présidentielle américaine par des médias américains. 

Autre événement dans le viseur des manifestants : la réforme du code du travail français que le gouvernement doit mener par ordonnances.

Tensions en fin de manifestation

Certains manifestants scandaient des slogans anti-fascistes... en italien.

Après un début de manifestation plutôt calme, des tensions entre militants et forces de l'ordre sont apparues quand des individus masqués ont tenté d'attaquer un groupe d'agents en voitures et scooters, sans protections anti-émeutes. 

Arrivée en renfort, la gendarmerie mobile a bloqué le cortège au niveau de la station de métro La Chapelle. 

Parée à toute éventualité, la police avait prévu un canon à eau antiémeute qui n'a pas été utilisé. 

Après quelques négociations et la retombée des tensions, le cortège s'est dispersé sans heurts. 

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