500 000 euros de dédommagement pour licenciement abusif : c'est la somme que Natacha Polony espère obtenir de la part de son ex-employeur Europe 1 après avoir été remerciée de son poste de chroniqueuse par courrier. Après cinq ans de bons et loyaux services, la journaliste demande aussi la requalification de ses CDD en CDI, a révélé La lettre de l’audiovisuel.
«Je suis surprise d'avoir reçu ce courrier. Je m'explique difficilement cette décision», expliquait la journaliste au site PureMedias le 15 juin dernier.
Non-reconduite par Paris-Première où elle animait l'émission Polonium, Natacha Polony s'est vu offrir une chronique sur LCI qu'elle animera à la rentrée.
Courtisée par d'autres médias tels que C8, la journaliste reste à la tête de son web-projet Polony TV, un site internet qui se définit comme «le média de la France souveraine».
«Plus encore que les autres citoyens, nous avons, en tant que journalistes, la responsabilité de défendre la liberté d’expression et le pluralisme des idées»
Ce média qui entend «dénoncer la captation des grands médias par des groupes d’intérêts économiques» ainsi que «défendre la liberté d’expression et le pluralisme des idées», a-t-il coûté à la journaliste sa place dans les médias traditionnels ?
La polémique causée par ses pertes d'emplois semble en tout cas lui avoir ouvert d'autres portes.
Eric Zemmour, polémiste qui animait l'émission Ça se dispute, avait obtenu 50 000 euros de la part d'ITELE en 2016 suite à une «rupture de contrat abusive», consécutive à des propos polémiques sur les jeunes de banlieue.