France

L'association L214 s'en prend au célèbre pâté Henaff dans une nouvelle vidéo (IMAGES CHOC)

L'association de défense des animaux L214 a publié une nouvelle vidéo choc qui aurait été prise dans des élevages de porcs qui travaillent pour Henaff. La marque dénonce des «méthodes illégales» et veut s'assurer de la véracité des images.

Célèbre pour son pâté apprécié des festivaliers et des amateurs de pique-nique à petit prix, la marque bretonne Henaff se serait bien passée de cette publicité. L’association L214, qui défend le bien-être animal, vient en effet de publier une vidéo, présentée par le chanteur Arthur H, dans laquelle on voit les conditions de vie et la souffrance des cochons dans les élevages qui travailleraient pour la marque en Bretagne.

Attention : la vidéo ci-dessous peut heurter la sensibilité

Les images sont parfois très difficiles à regarder : enfermés sous terre, sur un sol en béton, dans des cages étroites qui les blessent et maintenus en vie par des injections massives d'antibiotiques, les animaux ne verraient jamais la lumière du jour, selon la l'association. Les porcelets jugés trop chétifs seraient tués en étant percutés contre une surface dure et seraient ensuite rassemblés en tas avant de finir «dans les poubelles», est-il affirmé dans la vidéo. 

Les images ont provoqué nombre de réaction indignées sur Twitter.

La vidéo se termine par un appel à signer une pétition demandant à la marque de ne plus acheter de cochons élevés dans des cages, ni sur du béton et d'arrêter les mutilations à vif sur les porcelets. La marque Hénaff, qui vante l'élevage en plein air sur son site internet, est dénoncée. Le dernier message est enfin adressé aux consommateurs qui sont invités à essayer les «alternatives végétales» plutôt que de manger les cochons. 


Du côté de la marque, fondée en 1907 par Jean Henaff, on estime qu'il «revient à ces groupements de veiller au bien-être animal» et qu'il faut s'assurer de la véracité des images diffusées, d'après sa directrice marketing citée par 20 Minutes. L'entreprise a par ailleurs publié un communiqué dans lequel elle demande «que soit prouvé qu’il existe un lien avéré entre ces images et ses fournisseurs». Hénaff dénonce par ailleurs les «méthodes illégales» de l'association L214, accusée de jouer sur l'émotion en «attaquant des entreprises ou des marques connues du grand public».

Lire aussi : Des agriculteurs organisent un barbecue devant le tribunal où sont jugés des militants végans