Vers 15h40 le 19 juin, un véhicule a explosé en percutant un fourgon de gendarmerie sur les Champs-Elysées à Paris, sans faire de blessés. Le conducteur du véhicule, grièvement blessé, a été interpellé, en possession d'une arme. Selon les informations relayées par plusieurs chaînes télévisées, le propriétaire de la berline, décédé dans l'attaque, faisait l'objet d'une fiche S et serait âgé de 31 ans.
Alors que la police privilégie un acte «volontaire», une kalachnikov, des cartouches et une bonbonne de gaz ont été retrouvées à bord de son véhicule. Le procureur de Paris a annoncé que la section antiterroriste du parquet de Paris avait ouvert une enquête de flagrance. Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, s'est rendu sur place, confirmant que l'attaque «visait les forces de sécurité». Il a évoqué une «tentative d'attentat».
Des témoins racontent avoir vu des gens courir pour fuir le secteur où l'incident, dont on ignore encore la nature, s'est produit.
La police, rapidement intervenue, a bouclé le périmètre. Les Champs-Elysées, d'ordinaire très animés, se sont vidés en quelques minutes.
La préfecture de police de Paris a appelé les Parisiens à éviter le secteur.
La RATP a également annoncé la fermeture de la station de métro desservant l'endroit où a eu lieu l'incident, en bas des Champs-Elysées.
C'est la deuxième fois en moins d'un mois que les forces de l'ordre sont prises pour cible. Le 8 juin 2017, un individu isolé s'est attaqué aux forces de l'ordre en faction sur le parvis de Notre-Dame à Paris, invoquant l'action de la France en Syrie dans le cadre de la coalition occidentale. Ces attaques s'ajoutent à une liste qui commence à s'allonger sérieusement, alors que l'état d'urgence, promulgué après les attentats de Paris en novembre 2015 est toujours en vigueur.