«Je suis confiant dans l'avenir du territoire et dans mes capacités à continuer à le servir», a déclaré Richard Ferrand à l'AFP en marge d'une randonnée pédestre organisée à Rosnoën, l'une des 71 communes de la 6e circonscription du Finistère où il se présente sous les couleurs de La République en marche (LREM).
Interrogé pour savoir si l'ouverture de cette enquête, le 1er juin, par le parquet de Brest était en mesure de le pénaliser, il a répondu : «Absolument pas!» «Les gens me connaissent, je suis d'ici, je travaille ici pour ce territoire depuis très longtemps, donc il y a des liens de confiance qui se perpétuent», a-t-il assuré.
«J'aime mon territoire, je le sers depuis très longtemps, je travaille en lien étroit avec les entrepreneurs, les associations, les élus, les maires et c'est ça qui fait que ce territoire a une belle dynamique», a-t-il poursuivi. C'est visiblement détendu, que le ministre a échangé dans une ambiance festive avec des bénévoles et des participants à cette randonnée, la Randorade, l'une des plus importantes de Bretagne.
Richard Ferrand, soutien de la première heure d'Emmanuel Macron, avait affirmé la veille, lors d'un déplacement sur l'île d'Ouessant, qu'aucun des éléments qui lui sont reprochés ne le mettait «au banc d’infamie» et qu'il avait confiance dans la justice.
Le ministre de la Cohésion des territoires est confronté à une polémique et à des appels à la démission depuis des révélations parues dans la presse fin mai, selon lesquelles sa compagne aurait bénéficié de l'attribution d'un marché de location d'une mutuelle d'assurance, alors qu'il en était le directeur général (1998-2012). Rien d'illégal selon le chef du gouvernement, Edouard Philippe, qui a exclu pour l'heure la démission de son ministre.