Près de 1,3 million de Français de l'étranger étaient appelés aux urnes les 3 et 4 juin pour le premier tour des élections législatives, une semaine avant le vote en France métropolitaine. Ces électeurs doivent désigner les 11 députés qui les représenteront dans la future Assemblée nationale, où siègent 577 parlementaires.
Ce scrutin a revêtu une dimension particulière à Londres, endeuillée le 3 juin par un attentat qui a fait au moins sept morts et une cinquantaine de blessés, dont quatre Français.
Le 4 juin, Emmanuel Macron et le Premier ministre, Edouard Philippe, ont tous deux assuré que les mesures de sécurité avaient été renforcées, en lien avec les autorités britanniques, pour permettre aux Français de Londres de voter dans de bonnes conditions.
Dans ces circonscriptions, dont certaines sont très étendues, le second tour aura lieu les 16 et 17 juin, comme en métropole.
En 2012, lors d'un scrutin marqué par une importante abstention, le Parti socialiste avait conquis plus de la moitié des sièges de l'Assemblée. Cette année, La République en marche, le parti créé par le chef de l'Etat, devrait réaliser de bons scores. Emmanuel Macron est en effet arrivé en tête au premier tour de l'élection présidentielle dans la plupart des circonscriptions des Français de l'étranger.
Plusieurs personnalités sont candidates à leur réélection, comme l'ex-secrétaire d'Etat socialiste, Axelle Lemaire, en Europe du Nord, Frédéric Lefebvre (LR) en Amérique du Nord ou encore Thierry Mariani (LR), en Asie-Russie.
La représentation des Français établis hors de France à l’Assemblée nationale a été introduite par la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008.