Alors que des centaines de personnes ont fait appel aux services d'Uber afin de regagner au plus vite leur domicile après les attaques terroristes de Londres le 3 juin, les prix des courses ont subitement augmenté.
Une politique commerciale qui a été très mal vue sur les réseaux sociaux, des utilisateurs dénonçant les pratiques de l'entreprise de façon virulente, l'accusant de profiter de la situation.
«Vous allez vraiment multiplier les prix par 2,1 pendant une attaque terroriste ? C'est plus bas que tout», s'est insurgée cette internaute.
Une autre a pointé du doigt que dans le même temps, les taxis traditionnels ramenaient les gens chez eux parfois sans même leur facturer la course. Elle a conclu son tweet avec le hashtag #DeleteUber (supprimez Uber), un appel à supprimer l'application de son smartphone largement relayé sur la toile.
Certains sont allés jusqu'à lancer un boycott de la compagnie.
De son côté, Uber s'est défendu en expliquant qu'il s'agissait d'une augmentation automatique due à la forte demande soudaine des clients. Le service de voiture de transport avec chauffeur (VTC) a indiqué qu'il avait mis fin à la hausse des prix dès qu'il avait été mis au courant de l'attaque terroriste. «Nous avons suspendu la tarification dynamique dès que nous avons appris l'incident, comme nous l'avions fait précédemment pour Westminster et Manchester», a justifié l'entreprise dans un communiqué.