«Il n'y a pas de procédure juridictionnelle en cours, il n'y a donc pas une affaire, il y a un débat [...] Et les électeurs de la circonscription dans laquelle Richard Ferrand se présente pourront dans deux semaines [le 11 juin] dire si, comme moi, ils ont confiance en Richard Ferrand, et ce sera le juge de paix, celui que personne ne peut dépasser en démocratie», a déclaré Edouard Philippe en déplacement à Paris, au micro de BFMTV.
Candidat à sa propre succession en Centre-Bretagne dans le cadre des législatives, le ministre de la Cohésion des territoires nommé par Emmanuel Macron a récemment fait parler de lui en raison de deux affaires présumées.
D'une part, Le Canard enchaîné du 24 mai a révélé que Richard Ferrand aurait effectué un montage immobilier, lorsqu'il était directeur général des Mutuelles de Bretagne en 2011, pour favoriser la société de son épouse dans la location de bureaux.
D'autre part, le ministre a embauché son fils en tant qu'attaché parlementaire entre janvier et mai 2014, pour une somme avoisinant les 7 000 euros nets. S'il a confirmé les faits, le cabinet de Richard Ferrand a vivement démenti les soupçons d'emplois fictifs exprimés par certains après la révélation.
«Je vous invite à aller faire un tour en Centre-Bretagne [...] Ce n’est pas simple de trouver un jeune, volontaire, pour travailler cinq mois, qui sait lire et écrire correctement, aller sur internet», avait expliqué le cabinet à France Info. Une déclaration qui n'avait pas réellement calmé la polémique.
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