Selon un sondage sortie des urnes réalisé par Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et Le Monde, près de 12% des votants, soit 4,2 millions, ne se sont exprimés ni pour Marine Le Pen ni pour Emmanuel Macron. Une première sous la Ve République.
D'après les premières estimations, le second tour a également été marqué par l'abstention la plus forte depuis 1969, qui devrait selon les sondeurs dépasser les 25%.
C'est le deuxième taux de participation le plus bas de l'histoire de la Ve République pour un second tour d'élection présidentielle. Le taux le plus faible – 68,85% – avait été obtenu en 1969, lors du second tour opposant Georges Pompidou et Alain Poher.
L'un des enjeux auquel le nouveau président de la République française devra faire face sera donc de créer une dynamique et une adhésion à son projet. Au premier tour, il n'avait réuni que 24% des suffrages. Une base qu'il lui faudra élargir, dans une élection où, présence du Front national oblige, certains électeurs se sont prononcés par défaut.