«Des vitres ont été brisées et un tag a été inscrit» sur le siège de la CFDT à Paris, a annoncé le 24 avril le porte-parole de l'organisation syndicale, qui a évoqué la présence d'une centaine de manifestants dans la soirée du 23 avril devant le bâtiment. Le tag, inscrit environ une heure après l'appel de la confédération à voter pour Emmanuel Macron, indique : «Mort aux collabos.»
La CFDT «a pris ses responsabilités en appelant à voter pour le seul candidat républicain présent lors du second tour», tout en affichant «clairement son rejet du Front national», explique-t-elle dans un communiqué. «Cette prise de position est jugée inacceptable pour certains», analyse-t-elle.
Le syndicat déclare qu'il a toujours «dénoncé les totalitarismes [et qu' il] continuera à défendre les valeurs de la démocratie», ajoutant qu'il va porter plainte contre les auteurs de cet acte de vandalisme.
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Le soir du 23 avril, dès l'annonce des résultats du premier tour, la CFDT a appelé à «battre la candidate du Front national» et «donc à voter Macron» au second tour de l'élection présidentielle, le 7 mai prochain.
La Confédération, dont le siège se trouve dans le XIXe arrondissement de Paris, a soutenu toutes les réformes de ce quinquennat, dont la très décriée loi Travail. Ses locaux avaient déjà été vandalisés en 2016, en plein conflit contre la loi El-Khomri.