Admettant un «désastre», Benoît Hamon, vainqueur de la primaire organisée par le PS «assume pleinement la responsabilité [de la défaite] sans se défausser sur les circonstances du quinquennat ni les trahisons».
«Cet échec est une profonde meurtrissure, je mesure la sanction historique, légitime, que vous avez exprimée envers le Parti socialiste», a-t-il ajouté, estimant toutefois que «la gauche n'est pas morte».
«Vous attendez une renaissance, ce soir elle est douloureuse, demain, elle sera féconde», a-t-il déclaré à son QG de campagne.
Benoît Hamon a ensuite appelé à «battre le plus fortement et le plus puissamment possible le Front national [...] en votant pour Emmanuel Macron», même si le candidat d'En Marche ! «n'appartient pas à la gauche et n'a pas vocation à la représenter demain». «Je fais une distinction claire, totale, entre un adversaire politique et une ennemie de la République», a-t-il ajouté.
Sa porte-parole Aurélie Filippetti a aussi jugé «indispensable» de «contrer la menace FN», sur France 2.