Jean-Luc Mélenchon, l'homme en forme de cette fin de campagne, a affiné sa vision de la politique internationale lors d'un échange avec les lecteurs du Parisien, le 16 avril.
Le candidat de la France Insoumise, a tout d'abord réfuté prendre un quelconque pays pour modèle, estimant que la France était «trop grande pour ça», avant d'insister sur l'idée qu'il se faisait des «partenaires» du pays.
Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il se montre ouvert au dialogue, quelque soit son interlocuteur : «Je discuterai avec le diable, s'il le faut, pour mon pays», a-t-il asséné avec sa verve habituelle.
«Ça a toujours été la politique gaulliste et mitterrandienne : on ne discute pas avec des régimes, mais avec des pays», a-t-il renchéri, prenant le contrepied de la diplomatie française actuelle. «Peu nous chaut qui les dirige», a-t-il encore précisé.
Voilà qui devrait rassurer les dirigeants européens avec qui il assure avoir la ferme volonté de renégocier les traités de l'UE et qu'il qualifie «d'idéologues illuminés, d'un libéralisme absolu».
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