«Emmanuel Macron est le seul candidat issu des rangs de la gauche qui peut se qualifier pour le second tour de l’élection et éviter un face-à-face Le Pen-Fillon», a expliqué Bernard Poignant à l'AFP, le 21 mars.
Concernant le candidat du Parti socialiste (PS) Benoît Hamon, il a jouté : «Je ne peux porter ma voix sur un candidat qui a mené une fronde et a voulu censurer donc renverser le gouvernement nommé par le Président.»
Ami de longue date du président de la République, Bernard Poignant, ancien député-maire de Quimper, a précisé à l'AFP qu'il quittait l'Elysée pour ne «pas impliquer indirectement le chef de l'Etat dans son choix».
François Hollande est libre de ses choix et moi des miens
«Je ne veux pas apparaître comme une tête de pont ou un poisson-pilote [...] François Hollande est libre de ses choix et moi des miens», a-t-il déclaré, reprenant à son compte une pique de l'ancien Premier ministre Laurent Fabius à l'adresse de l'ex-président socialiste François Mitterrand : «Lui c'est lui, moi c'est moi.»
François Hollande n'a pas encore fait connaître son choix mais nombre de ses partisans sont favorables à la candidature de son ex-ministre de l'Economie, leader d'En Marche !
Dans son communiqué, Bernard Poignant annonce également qu'il soutiendra la candidature du ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas aux législatives à Quimper.
Lire aussi : Valls refuse de rallier Hamon et entérine la dislocation de la gauche