François Fillon continue d'essayer de reprendre en main sa campagne le 13 mars, avec une conférence de presse intitulée «Mon projet pour La France». Il y a détaillé de nouvelles mesures venues s'ajouter à son programme.
Le candidat des Républicains (LR), qui assure ne pas édulcorer ses propositions malgré les critiques, a distillé quelques retouches programmatiques dans Les Echos – baisse des charges bénéficiant «d'avantage aux petits salaires», taux intermédiaire de TVA finalement inchangé – puis devant la presse.
Il a notamment réitéré son engagement de former un gouvernement paritaire de 15 ministres qui, a-t-il expliqué, seront congédiés s'ils n'atteignent pas les «objectifs» qui leur seront assignés.
François Fillon a également promis un «code de bonne conduite» pour prévenir les conflits d'intérêts au gouvernement et la publication «obligatoire» des liens de parenté entre les parlementaires et leurs collaborateurs, alors qu'il est empêtré depuis plusieurs semaines dans les soupçons d'emplois fictifs de son épouse et de deux de ses enfants comme collaborateurs parlementaires.
Il attendu le 15 mars chez les juges d'instruction saisi de l'affaire. Cette convocation, «on ne peut pas dire que je m'y rende avec plaisir. Depuis le début je ne suis pas traité comme un justiciable comme les autres», a t-il estimé.