Selon le quotidien Le Parisien, le département de Seine-Saint-Denis devrait s’acquitter d’une facture d’environ 276 000 euros pour faire réparer les bâtiments administratifs détériorés en marge du rassemblement pour Théo, le 11 février à Bobigny. 117 vitres brisées avaient notamment dû être changées.
La ville, elle, devrait débourser 45 000 euros supplémentaires pour remettre en état l’école élémentaire Paul-Eluard victime d'une effraction, et réparer des déprédations diverses de la voie publique, ainsi qu'un véhicule de police.
Les commerçants de la ville n’ont pas été épargnés non plus. Le Franprix, dévasté et pillé par des vandales, n’a toujours pas rouvert ses portes. Ses propriétaires devraient bénéficier d’une aide d’urgence de 32 500 euros, adoptée par la commission permanente de la région Ile-de-France le 8 mars. Le coût de la remise en état de leur magasin est estimée à 80 000 euros, précise le journal de la capitale.
Quant au fast-food McDonald’s, au magasin Speedy et à la station BP, qui ont eux aussi connu de sévères dégradations, ils estiment chacun les pertes, liées aux dégâts et à la cessation d'activité, à plus de 30 000 euros.
Ce bilan très salé ne prend pas en compte les voitures de particuliers qui ont été incendiées.