«Moi, je lui ai dit qu'il fallait continuer jusqu'au bout. Chaque jour, je lui ai dit ça» mais «c'est lui qui décidera», a déclaré dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD) la femme du candidat de la droite à la présidentielle, qui prend la parole publiquement pour la première fois depuis que l'affaire des emplois fictifs révélé par le Canard Enchaîné a éclaté, il y a 40 jours.
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«Il n’y a que lui qui peut être président. Etre capable d’endurer ça, c’est une preuve de courage remarquable. C’est le seul candidat qui ait l’expérience, la vision, le projet et la détermination nécessaire pour diriger la France», assure-t-elle encore dans le JDD.
Elle explique ensuite s'être «enfermée dans sa coquille galloise face à l'hystérie» provoquée par les révélations du Canard Enchaîné sur ses emplois présumés fictifs, notamment comme collaboratrice parlementaire de son époux, elle a choisi d'accorder cette interview pour «mettre un terme» aux «rumeurs folles» la donnant hospitalisée ou encore partie du domicile conjugal.
«Je suis là, j'ai toujours été là, je serai toujours là. Je suis avec François depuis 36 ans et je serai encore là tout le temps qu'il nous reste à vivre», déclame Penelope Fillon. Sa foi en Dieu, assure-t-elle encore, lui a permis de tenir face à cet «immense scandale» où elle s'est sentie «traversée par la foudre». «C'est ce que j'ai vécu de pire dans ma vie», confie cette femme «de nature réservée et peu mondaine».
Des tâches très variées
«J'ai fait donner par mon avocat des documents aux enquêteurs», déclare l'épouse Fillon, «des courriers avec des notations prouvant qu’ils étaient passés par moi, des échanges de mails avec les autres collaborateurs de mon mari». Mais, si elle a «retrouvé beaucoup de documents pour la période 2012-2013», elle en a «peu pour les années antérieures à 2007». «Qui garde des documents de ce genre datant d’il y a dix, quinze ou vingt ans ?», demande-t-elle.
Répondant à la question sur la rémunération des «tâches très variées» qu'elle a effectuées pour son mari, Penelope Fillon se justifie en expliquant que ce dernier «avait besoin de quelqu'un qui les accomplisse. Si cela n'avait pas été moi, il aurait payé quelqu'un pour le faire. Donc on a décidé que ce serait moi», justifie-t-elle.
En tout cas, quoi qu'il arrive, candidature à la présidentielle ou pas, Elysée ou pas... Penelope Fillon «s'adapte à tout» et promet : «Je l'accompagnerai [...] où qu'il aille».
Cette interview de Penelope Fillon dans le JDD tombe le jour même du rassemblement des partisans du candidat de la droite au Trocadéro à Paris. Ce meeting semble bien être l'opération de la dernière chance pour le candidat de la droite.
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