France

Nicolas Sarkozy rejoint le groupe hôtelier Accor et tend une sacrée perche aux internautes

Afin d'«accompagner la vision internationale» du géant hôtelier français, l'ex-président de la République a été coopté au conseil d'administration d'AccorHotels. La reconversion de Nicolas Sarkozy n'a pas manqué de faire réagir les réseaux sociaux.

Le dimanche 20 novembre 2016, à l'annonce des résultats du premier tour de la primaire de la droite et du centre, Nicolas Sarkozy prenait acte de sa défaite, déclarant : «Il est temps pour moi d'aborder une vie avec plus de passions privées et moins de passions publiques».

L'ex-«hyperprésident» semble s'être trouvé une passion pour les hôtels. Nicolas Sarkozy va en effet présider un comité de «stratégie internationale», selon un communiqué publié par AccorHotels. Le PDG du groupe hôtelier, qui possède de nombreuses chaînes d'hôtels dont Ibis et Sofitel, mais aussi les Formule 1 qui jouxtent souvent les échangeurs autoroutiers, a loué «l'expertise internationale de Nicolas Sarkozy et sa parfaite connaissance des enjeux géopolitiques mondiaux».

Il n'en fallait pas plus pour que les utilisateurs des réseaux sociaux se saisissent de la nouvelle, et de l'occasion de faire un peu d'humour. Nombreux sont ceux qui se rappellent d'un certain Sofitel de New York, où la destinée d'un certain Dominique Strauss-Kahn s'est brisée, favorisant du même coup le sort de François Hollande.

D'autres rappellent le penchant prononcé de Nicolas Sarkozy pour le «bling bling», son dîner de victoire au Fouquet's ou encore les palaces parisiens, notamment le Bristol, dont Nicolas Sarkozy avait fait sa cantine lors de son mandat présidentiel.

D'autres internautes ne résistent pas aux calembours faciles.

Nicolas Sarkozy avait juré (pour la deuxième fois) de quitter la politique après sa défaite au premier tour de la primaire de la droite. En 2012, il avait déjà déclaré, après avoir remis les clés de l'Elysée à son successeur : «Une page se tourne pour moi. Je ne serai pas candidat aux législatives, ni aux élections à venir».

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