Selon un article de Mediapart du 20 février, les policiers du SCCJ (Service central des courses et jeux) ont ouvert, le 7 janvier, une enquête au sujet d'un match de Coupe de France de football ayant opposé Le Poiré-sur-Vie (Vendée) et Viry-Châtillon (Essonne). De forts soupçons de trucage planent sur cette rencontre, remportée 3 à 1 par le Poiré-sur-Vie, alors même que le club vendéen évolue deux divisions en-dessous de l'équipe d'Ile-de-France... Avant la rencontre, 90% des parieurs avaient logiquement parié sur la victoire de Viry-Châtillon, avant de s'en mordre les doigts.
Certains parieurs, néanmoins, avaient osé miser sur le petit club des Pays de la Loire... y compris, peut-être, des joueurs de Viry-Châtillon ! Les enquêteurs soupçonnent en effet certains footballeurs du club de l'Essonne d'avoir parié contre leur propre équipe, car la prime de match promise par leur président n'aurait pas été assez importante à leur goût... Or, non seulement le trucage d'un match est bien évidemment interdite, mais un sportif n'a également pas le droit de parier sur une rencontre à laquelle il participe, que ce soit pour ou contre son équipe.
Il est en outre certain que l'ex-entraîneur de l'équipe francilienne a, lui, misé 1 500 euros sur la défaite de ses anciens joueurs... ce qui lui a rapporté 6 600 euros, avec une cote à 4,4 pour la victoire de Le-Poiré-sur-Vie. «Je parie sur pas mal de matches, Le Poiré a une équipe d’un niveau supérieur à la division d’honneur, les bookmakers se sont trompés. La cote était très intéressante. D’ailleurs au tour suivant, Le Poiré n’a perdu que d’un but contre Strasbourg», a expliqué l'ancien coach à Mediapart. Affaire à suivre.
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