«Il faut que l’actualité redonne au débat des points d’accroche pour François Fillon. De l’actualité régalienne, Trump par exemple, ou bien, espérons que ça n’arrivera pas, des attentats, des situations tragiques, qui d’un seul coup feront disparaître l’affaire Penelope et feront ressortir l’ancien Premier ministre. Il a besoin de cela», a commenté celui qui a passé dix ans à la direction de l'Express, Christophe Barbier, sur BFMTV le 17 février.
Le scénario envisagé par le journaliste, qui n'en est pas à sa première polémique, a beaucoup fait réagir sur Twitter, où il a été attaqué de toutes parts, certains allant jusqu'à qualifier ses propos d'apologie du terrorisme.
«Barbier devrait être arrêté pour appel aux attentats», a commenté un utilisateur.
«C’est la carte de presse de Barbier qui a besoin d’un attentat (à coups de ciseaux)», a lancé un autre.
«Ce doit être de l'humour», a nuancé un internaute.
Une enquête a été ouverte sur les soupçons d'emplois fictifs dont aurait bénéficié l'épouse de François Fillon, après les révélations du Canard enchaîné à ce sujet. Si le candidat nie les accusations, les sondages montrent que sa popularité a été affectée par ce que les médias ont baptisé l’«Affaire Penelope».