«Le président de la République a demandé que lui soit présentées, lors du prochain Conseil, les mesures spécifiques de vigilance et de protection, y compris dans le domaine cyber, prises à l’occasion de la campagne électorale,» a déclaré la présidence française à l'issue d'une réunion du Conseil de la défense qui s'est déroulée dans la matinée du 15 février.
Le communiqué de l'Elysée ne donne aucune précision sur la nature ou l'origine des menaces redoutées.
Fin janvier, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait mis en garde contre la «diffusion massive de fausses informations» susceptibles d'être utilisées comme un outil de déstabilisation dans le cadre de la campagne pour l'élection présidentielle en France. A la mi-décembre, le ministre avait prévenu que la France pourrait avoir recours à l'arme numérique face aux cybermenaces contre ses intérêts.
Un commandement des opérations informatiques, placé sous la responsabilité directe du chef d'état-major des armées, a ainsi été créé en janvier disposant d'un état-major resserré qui devrait superviser 2 600 «combattants numériques» d'ici à 2019.