«Aux auteurs de rumeurs infondées, une confirmation : pour moi, non c'est non», a tenu à clarifier une bonne fois pour toutes Alain Juppé, dans un tweet le 6 février, à propos de son éventuelle candidature à l'élection présidentielle en cas de désistement de François Fillon. Dans la matinée, il a tenu des propos similaires devant des journalistes, lors de son arrivée à Bordeaux, selon l'agence AFP : «Clairement et définitivement, c'est non.»
«J'ai un peu de mal à comprendre d'où viennent ces rumeurs», a également confié le maire de Bordeaux, avant d'ajouter : «Aujourd'hui, on va écouter François Fillon.» Ce dernier doit s'expliquer en détail dans un média, ce 6 février, au sujet des accusations d'emploi fictif dont aurait bénéficié son épouse Penelope, et prévoit une conférence de presse le même jour à son QG de campagne, aux alentours de 16h.
Fillon prêt à jeter l'éponge ? Les rumeurs prennent de l'ampleur
L'affaire déclenchée par le Canard Enchaîné empoisonne la candidature du champion de la droite, au point de susciter des rumeurs sur son désistement en faveur d'une autre personnalité des Républicains. Des rumeurs attisées par l'acquisition de noms de domaines sur internet, laissant présager une aventure présidentielle de divers ténors du parti (tels que Baroin2017.fr, Bertrand2017.fr ou Wauquiez2017.fr), ou par l'annonce du magazine VSD, le 5 février, selon laquelle François Fillon serait «débranché» le 6 ou le 7 février.
Alain Juppé avait déjà contesté formellement et à plusieurs reprises les rumeurs le concernant.