Interrogée par RT sur le risque de perturbation de la campagne électorale du Front National (FN) en raison des désaccords qui l'opposent à Florian Philippot, Marion Maréchal-Le Pen a livré un message d'unité à l'occasion des Assises présidentielles organisées par le Front national les 4 et 5 février.
«Je pense qu'il y a une exagération sur ce qui peut nous opposer avec Florian. On s'accorde sur l'essentiel : la souveraineté et l'identité de notre pays. Nous marchons sur deux jambes [...] Sur tous les sujets sociétaux, il n'y a aucune espèce d’ambiguïté, donc je ne crois pas que cela puisse nuire à la victoire de Marine Le Pen», a indiqué la députée du Vaucluse et nièce de la candidate du FN.
Sur Emmanuel Macron
«Emmanuel Macron ne veut pas remettre en cause le principe du fédéralisme européen [...] Nous sommes les seuls en France à défendre un projet souverainiste autour de l'Europe des nations».
Le talent d'Emmanuel Macron est de créer une émulation autour du vide intersidéral de son programme
Sur le Parti socialiste
«[Les socialistes] sont complètement vendus au modèle multiculturel, ils sont les complices de l'avancée de l'islam radical dans les territoires, parfois même [ils en sont] les acteurs par pur électoralisme».
Sur l'immigration et le terrorisme
«Nous souhaitons avoir une politique particulièrement dure à l'égard du salafisme, en interdisant les financements par des pays étrangers comme le Qatar ou l'Arabie saoudite».
Nous souhaitons également dissoudre toute organisation qui se rapproche de près ou de loin de l'islam radical
Sur Donald Trump
«Nous tablons sur les aspirations populaires contre une caste politico-médiatique, mais l'expérience du Royaume-Uni, l'expérience des Etats-Unis ont quand même prouvé qu'aujourd'hui on pouvait gagner sans la promotion de ce système politico-médiatique, qu'on pouvait appliquer une politique en rupture avec lui».