France

Deuxième jour des assises du FN à Lyon : Marine Le Pen lance sa campagne avec un grand discours

A quelques mois de l’élection présidentielle, la campagne est officiellement lancée pour la candidate du Front national (FN), qui a récemment dévoilé ses engagements pour la France. Elle clarifie son programme lors d’un grand discours.

Les assises présidentielles du Front national ont ouvert leurs portes pour le deuxième et dernier jour au Palais des Congrès de Lyon, le 5 février. La journée est rythmée par des tables rondes et différentes interventions de responsables du parti frontiste.

A 15h, la présidente du parti, Marine Le Pen, a entamé un discours pour clôturer ces assises et lancer officiellement sa campagne pour la présidentielle d'avril. Les militants frontistes ont répondu présents et la salle était pleine à craquer, certains ne pouvant pas rentrer.

«Vous avez compris, l'actualité récente en a apporté une démonstration éclatante, contre la droite du fric, la gauche du fric, je suis la candidate de la France du peuple», a lancé la présidente du Front national en ouverture de son meeting.

Evoquant l'économie, elle a ensuite assuré que le modèle actuellement mis en œuvre consistait à «faire fabriquer par des esclaves pour vendre à des chômeurs».

En venant à la question du terrorisme islamiste, elle a ensuite rappelé la récente attaque au couteau survenue près du Louvre, rendant hommage aux soldats et policiers, sous les cris du public : «Marine présidente ! Marine présidente !»

«Nous appelons au sursaut des énergies nationales [...] Il n'y a rien pour nous de plus grand que la France», a-t-elle ensuite lancé face à un auditoire conquis. «Vous avez le droit d'aimer votre pays, et vous avez le droit de le montrer !», a martelé Marine Le Pen.

La veille, la candidate avait dévoilé ses 144 engagements pour la France, déclinés autour de sept grands thèmes : une France «libre», «sûre», «prospère», «juste», «fière», «puissante» et «durable».

Lire aussi : Aux assises du FN à Lyon, Marine Le Pen vante sa «cohérence» et fustige le principe des primaires