France

César 2017 : «Il n'y aura pas de président» après le retrait de Roman Polanski

Après que le réalisateur à renoncé à présider la cérémonie sous la pression liée à son implication dans un affaire de pédophilie qui remonte à une quarantaine d'années, l'académie des Césars a annoncé que personne ne le remplacerait.

«Il n'y aura pas de président» de la 42e cérémonie des César, prévue le 24 février, après le retrait de Roman Polanski sous la pression d'associations féministes, a annoncé samedi 4 février le président de l'Académie, Alain Terzian.

«Le conseil de l'Académie des César a décidé qu'il n'y aurait pas de président. On ne l'a proposé à personne pour des raisons que vous trouverez vite», a déclaré le président de l'Académie des sciences et techniques du cinéma, organisatrice des César, faisant référence au retrait du réalisateur franco-polonais de 83 ans, poursuivi aux Etats-Unis pour un viol présumé commis il y a 40 ans. 

L'annonce à la mi-janvier dernier que Roman Polanski présiderait la prestigieuse cérémonie des César avait provoqué une vague d'indignation sur la toile et dans le milieu du cinéma, la réputation du réalisateur étant fortement entachée par une sordide affaire de pédophilie.

Sous la pression, Roman Polanski avait finalement annoncé quelques jours plus tard qu'il renonçait à présider la cérémonie. C'est alors qu'il avait reçu le soutien de plusieurs personnalités, outrées que ce personnage immense du cinéma mondial ait été obligé de jeter l'éponge.