Lors du débat opposant Manuel Valls et Benoît Hamon, l'ex-Premier ministre a affirmé qu'Alexis Bachelay, porte-parole de son challenger, avait «organisé une réunion avec le CICF [sic] sur la sortie de l'état d'urgence».
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Le Collectif contre l'islamophoie en France (CCIF), présidé par Marwan Muhammad, a sauté sur l'occasion pour faire la leçon à Manuel Valls, le qualifiant ironiquement de «meilleur ambassadeur» du CCIF : «Juste un (tout petit) détail pour atteindre la perfection : c'est CCIF et non CICF.»
Des internautes en ont profité pour remercier le candidat de la publicité gratuite qu'il a faite au CCIF.
«Merci Manu d'inciter les gens à adhérer, sans vous ça serait difficile !», a ajouté un autre sympathisant.
D'autres se sont simplement moqués du député de l'Essonne.
Ce n'est pas le seul moment du débat où la langue de Manuel Valls a fourché. En parlant de Dieudonné et du polémiste Alain Soral, l'ancien locataire de Matignon a affirmé les avoir «convaincus», avant de se rattraper en affirmant cette fois qu'il les avait«combattus».