France

Fillon ne reviendra pas sur le non-cumul des mandats

François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, a assuré qu'il ne reviendrait pas sur la loi interdisant à partir de cette année le cumul des mandats, en dépit des critiques des parlementaires de son camp.

«Comment nos concitoyens pourraient-ils comprendre que nous nous occupions de nous-mêmes au lieu de nous occuper d’eux ?», a demandé François Fillon lors de son discours d'investiture. «Ce serait un bien mauvais début de mandat, pour moi comme pour tous les parlementaires de notre majorité», a-t-il dit.

Des députés Les Républicains (LR) ont affiché ces derniers jours l'espoir de convaincre François Fillon de «changer d'idée» sur le non-cumul des mandats voté par l'actuelle majorité, qui provoque selon eux, «une tension» dans leurs rangs.

A compter de cette année, les parlementaires ne pourront plus cumuler leur mandat au Parlement avec la direction d'un exécutif local.

«Entendons aussi les Français quand ils réclament des élus efficaces et disponibles. Entendons leurs interrogations et parfois leur colère face à une démocratie qu’ils jugent lointaine et privilégiée», a lancé l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy.

Ce dernier a en outre reconnu que son parti aurait «du mal à parvenir à 50%» de femmes investies parmi les candidats aux élections législatives.

«Mais ne donnons pas de nous une image vieillotte et misogyne», a-t-il dit. «La parité n’est pas une contrainte. C’est une condition indispensable de l’unité nationale», a-t-il déclaré. «Je veillerai à ce que dans les semaines qui viennent, le nombre de femmes investies aux législatives soit en augmentation significative», a-t-il promis.