Trois hommes, soupçonnés d'avoir aidé l'auteur de l'attentat du 14 juillet à Nice à se procurer une arme de poing ont été transférés à Paris, où ils doivent être interrogés par les enquêteurs antiterroristes, a-t-on appris le 15 décembre d'une source proche du dossier.
Les trois hommes, «principalement des Albanais», font partie des dix suspects interpellés lundi à Nice, placés en garde à vue et auditionnés par les enquêteurs niçois, a-t-on ajouté de même source, confirmant une information de France Bleu Azur. Toutefois, selon la même source, il n'est «pas établi» à ce stade qu'ils aient eu connaissance du projet d'attentat.
En revanche, ils sont «soupçonnés d'avoir été à l'origine de la transaction autour de la fourniture d'un 7,65 à l'auteur de l'attentat», selon cette source. Ils appartiennent au milieu de la criminalité «de droit commun, faisant un peu de tout, des stupéfiants, etc., des malfaiteurs d'opportunité», a encore ajouté la même source.
Dix interpellations avaient eu lieu le 12 décembre à Nice. Le même jour, un individu qui vivait auparavant à Nice avait été arrêté à Nantes mais rapidement remis en liberté. Trois autres hommes, interpellés à Nice, ont également été relâchés après deux jours de garde à vue.
L'attentat du 14 juillet à Nice, revendiqué par l'organisation terroriste Etat islamique, avait fait 86 morts de 19 nationalités et plus de 400 blessés.