France

Alors qu'Alep est en passe d'être reprise, dix pays soutenant les rebelles se retrouvent à Paris

Des représentants des Etats-Unis, du Qatar ou d'Arabe saoudite, pays soutenant la rébellion syrienne, se sont retrouvés dans la capitale française pour y aborder la situation dans la ville d'Alep, en passe d'être reprise par les autorités syriennes.

Sous la présidence du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, des responsables de dix pays soutenant la rébellion syrienne, comme le secrétaire d'Etat américain John Kerry ou encore le ministre des Affaires étrangères qatarien Mohamed ben Abderrahmane al-Thani, se sont rassemblés le 10 novembre à Paris pour y évoquer le conflit syrien.

Riad Hijab, l'ancien Premier ministre syrien désormais devenu représentant de l'opposition, a fait le déplacement.

Les représentants des cinq pays occidentaux présents (Etats-Unis, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie et France), des quatre pays arabes (Arabie saoudite, Qatar, Emirats arabes unis et Jordanie), de la Turquie et de l'Union européenne, ont en particulier évoqué la situation à Alep.

La ville du nord-ouest de la Syrie, dont certaines parties sont tenues par des groupes rebelles djihadistes, est en effet sur le point d'être entièrement reprise par l'armée syrienne avec l'assistance de son allié russe.

Selon le Centre russe pour la réconciliation en Syrie, quelque 18 000 civils de quartiers est d'Alep tenus par la rébellion, sont parvenus à fuir les combats entre le 9 et le 10 décembre avec l'aide de l'organisation russe, alors que les groupes hostiles au président Bachar el-Assad tentaient de les en empêcher.

Le 9 décembre, l'Assemblée générale des Nations unies a voté une résolution non-contraignante réclamant la «cessation de toutes les attaques contre les civils» et la levée du siège des enclaves tenues par les rebelles.