Alors que la reprise d'Alep se poursuit, les civils qui fuient la ville ont rapporté les actes de tortures et les exécutions commises par l'«opposition modérée».
«Les civils qui se sont échappés des terroristes font état de nouveaux crimes commis par les combattants de l'opposition dite "modérée" dans l'est d'Alep. Nous avons eu confirmation de faits d'abus, de tortures, d'exécutions publiques, ainsi que de massacres sans motif de la population», a déclaré le chef des opérations de l'état-major général de la Russie, le lieutenant général Sergueï Roudskoï.
Les officiers du Centre russe de réconciliation en Syrie sont en train de répertorier tous les crimes signalés, a ajouté le responsable de l'état-major. Selon lui, 52 districts de l'est d'Alep se trouvent désormais sous le contrôle des forces gouvernementales syriennes, ce qui signifie que 93% du territoire a été repris aux rebelles.
Par ailleurs, le responsable du ministère russe de la Défense a fait savoir que près de 10 500 personnes avaient quitté l'est d'Alep au cours des dernières 24 heures, ajoutant que les forces aériennes russes et syriennes n'avaient pas opéré au-dessus de la ville depuis le 18 octobre dernier.
«Des dizaines de tonnes d'aide humanitaire sont livrées quotidiennement dans les districts libérés et la reconstruction des infrastructures sociales et médicales pour la population sont en cours», a souligné Sergueï Roudskoï.
Lire aussi : Alep-Est : les rebelles empêchent les civils de fuir les combats selon l'ONU