France

Un proche de Valls recasé à la tête d’une agence régionale de santé

Pierre Pribile, ancien conseiller en charge de la protection sociale, de la lutte contre la pauvreté et des comptes sociaux au cabinet de l’ex-Premier ministre s’est vu nommé à la tête de l’agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté.

En ce moment, il fait bon être dans l’entourage de Manuel Valls. Après Thierry Lepaon, chargé par le désormais ex-locataire de Matignon de mettre en place une nouvelle agence chargée de la promotion de la langue française, c’est Pierre Pribile qui a touché le gros lot. Si le premier a directement été nommé par Manuel Valls, le second vient de se voir bombardé directeur de l’agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté en Conseil des ministres.

Ce polytechnicien âgé de 35 ans et diplômé de l’Ecole nationale supérieure des Mines de Paris a officié à partir de 2015 en tant que conseiller en charge de la protection sociale, de la lutte contre la pauvreté et des comptes sociaux au cabinet de Manuel Valls. Avant cela, Pierre Pribile était chargé de la production et du service aux assurés pour le très controversé régime social des indépendants (RSI).

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Loin d’être une première

Cette nomination est la seconde en quelques jours dans l’entourage du désormais candidat à la primaire socialiste. Le 1er décembre, Le Figaro révélait que Thierry Lepaon, ex-patron de la CGT, avait été chargé par Manuel Valls de mettre en place l’Agence de la langue française, structure qui sera chargée de promouvoir la langue de Molière. «Je suis heureux que ce projet se concrétise vraiment», avait déclaré le principal intéressé.

Les nominations de proches de personnalités politiques font régulièrement la Une et provoquent souvent les critiques. Récemment, la ministre de la Santé Marisol Touraine s’est mise en tête de nommer l’un de ses conseillers à la direction de l’Institut Gustave-Roussy chargé de la lutte contre le cancer. Une décision qui a provoqué l’ire de l’administrateur civil de l’organisme Jean-Pierre Davant. «Mais que vient faire la ministre dans cette affaire !», s’est-il interrogé, visiblement agacé.