Une marche annuelle de personnes précaires ou au chômage, rassemblant plusieurs centaines de personnes, a été organisée pour la quatorzième fois dans la capitale française à l’appel de quatre associations et syndicats (APEIS, AC !, CGT Chômeurs et Mouvement national des chômeurs et précaires).
Les manifestants, qui réclament notamment une revalorisation des différents revenus des chômeurs et précaires, ainsi que l'arrêt des radiations du Pôle Emploi, marchent de la place Stalingrad jusqu’à la place de Clichy.
Sur place, le responsable de la CGT chômeurs a répondu aux questions du reporter de RT France.
Alors que des comités sont venus de Marseille ou de Lyon pour rejoindre la capitale, des syndicalistes sud-coréens ont rallié la protestation.
A l’approche de l’élection présidentielle, le chômage est un enjeu clé et nombreux sont les candidats qui promettent de le faire diminuer.
Le président sortant François Hollande avait pour sa part fait de l’inversion de la courbe du chômage une promesse de campagne, assurant que si elle ne s'était pas concrétisée à la fin de son mandat, il ne se représenterait pas.
Si durant l’année 2016, environ 100 000 personnes ont quitté les listes de Pôle emploi, selon les données du ministère du Travail, le chômage continue de toucher 9,7% de la population active en métropole, soit 3,48 millions de personnes. Cela représente 556 000 Français de plus qu'au début du quinquennat de François Hollande, qui a finalement annoncé le 1er décembre qu'il ne briguerait pas de second mandat.
Lors de la primaire de la droite et du centre, la thématique a également été souvent évoquée lors des débats, chacun tentant d'apporter sa solution. Alors que Bruno Le Maire appelait à multiplier les petits emplois payés «en-dessous du SMIC», Alain Juppé préférait la dégressivité des allocations chômage. Quant au gagnant de la primaire, François Fillon, il a indiqué qu'il entendait s'inspirer du modèle allemand pour tendre vers le plein emploi.