Dans une interview aux Nouvelles-Calédoniennes, le compagnon de Marine Le Pen qui est actuellement en visite en Nouvelle-Calédonie, a affirmé être «en total désaccord» avec le député du Gard à qui il «envoyé un mail tout de suite».
«Gilbert [Collard] a certainement été impressionné ou séduit par le tintamarre médiatique autour de cette primaire [celle de la droite et du centre]», a ajouté Louis Aliot au quotidien basé à Nouméa.
En effet, selon l'eurodéputé, «le président du parti est le candidat à la présidentielle» et la primaire du Front national (FN), «c'est le congrès» du parti. Par ailleurs, selon Louis Aliot, s'il «n'y a plus Marine, il n'y a plus de parti».
Gilbert Collard, député apparenté FN et secrétaire général du Rassemblement bleu Marine, avait récemment jugé qu'une primaire au FN serait «utile dans l'avenir» , considérant que le parti n'avait pas de raisons de s’en affranchir.
Le 23 novembre, Marion Maréchal-Le Pen avait, elle aussi rejeté l'hypothèse soulevée par Gilbert Collard : «Une primaire paraît peu vraisemblable. Nous sommes restés fidèles à l'esprit de la Ve République : le candidat à la présidentielle est le président élu.»
«Quand les adhérents du FN choisissent le président de leur parti politique, ils choisissent de fait leur candidat à la présidentielle, ça a un mérite, d'avoir un chef clairement défini», avait poursuivi celle qui siège à côté de Gilbert Collard à l'Assemblée nationale, en sa qualité de députée du Vaucluse.
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