A l’occasion du dépôt officiel de sa candidature à la primaire de la gauche, qui aura lieu en janvier, Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Economie et fondateur du mouvement Le Projet France, a tenu un discours à Paris le 1er décembre.
Il y a loué les vertus de l'organisation d'un tel scrutin, le qualifiant d'«outil de démocratie» pour les Français, qui leur permetrait de faire un «autre choix» et de se «libérer des visages imposés» de la politique.
«Face au changement venu d'en haut, je propose une vague venue d'en bas», a lancé Arnaud Montebourg avant de s'en prendre, sous les applaudissements, au slogan de campagne de François Hollande : «Souvenez-vous, le changement devait être maintenant.»
Assurant que s'il arrive au pouvoir, la France ne ratifiera plus les traités de libre-échange européens, négociés «dans notres dos», Arnaud Montebourg a annoncé : «C'est la fin du TAFTA et du CETA.»
Le socialiste a enfin appelé à «libérer la France des politiques tutellaires d'austérité» qui la touchent et a fait part de son souhait de consacrer 20 milliards d'euros à l'investissement public.
Arnaud Montebourg a conclu son discours en appelant le «peuple de gauche» à se déplacer en masse pour venir voter en janvier et ainsi donner «un coup d'épaule à l'Histoire».
Il y a quelques jours sur la radio RTL, l'ancien ministre avait déjà lancé un appel, cette fois aux «électeurs de droite», à venir voter aux primaires de la gauche afin d'y «battre le président de la République» François Hollande.